La MJC de Gex


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La MJC a soufflé sa 50ème bougie le 8 décembre 2015 !

Un peu d’histoire

La Maison des Jeunes et de la Culture de Gex est née fin 1965 : déclaration en Sous-Préfecture le 8 décembre 1965 ; parution des statuts au Journal Officiel le 1er janvier 1966.

Les motivations de ses promoteurs étaient très diverses, allant du développement de la culture traditionnelle (organisation de concerts de musique classique) à la mise en place d’une structure où les jeunes pourraient se retrouver et faire des “boums”. La moyenne d’âge des membres du Conseil d’administration était inférieure à 30 ans.

La première convention liant la MJC à la commune de Gex date du 22 novembre 1977; elle précisait: “…La MJC est un élément socio-culturel dont la polyvalence des activités et la diversité des adhérents doit permettre à tous les niveaux des échanges et des rencontres et qui constitue une institution d’Education Populaire Permanente. …Cette association a pour mission de mettre en oeuvre l’action culturelle globale concertée au plan local.”

Les 15 premières années de fonctionnement de la MJC n’ont connu que le bénévolat; il a fallu attendre 1980 pour engager un animateur permanent (à temps partiel ou partagé pendant plus de 10 ans). Depuis juin 1992, une convention liant la commune, la MJC et la Fédération Régionale des MJC de l’Académie de Lyon a confirmé le financement d’un poste d’animateur-coordinateur.

En juillet 1990, la MJC a mis en place un Centre de Loisirs Sans Hébergement (CLSH); petit à petit, l’expérience s’est étendue aux petites vacances; puis a couvert 2 mois pendant les grandes vacances; et, à partir d’octobre 1993, elle s’est élargie aux mercredis.

En 1992, pour pallier une mauvaise intégration de jeunes du quartier de Derde, un poste d’animateur social géré par la MJC a été créé. Rapidement, des difficultés sont apparues, avec la mise en place de ces nouvelles missions et avec une modification importante de l’équipe dirigeante. Compte-tenu de l’exigüité des locaux et de l’accroissement du nombre d’adolescents mal intégrés, il a fallu, à partir de septembre 1996, trouver des locaux extérieurs à la MJC pour les accueillir et renforcer l’équipe d’encadrement par deux jeunes issus des quartiers défavorisés

Les années 1997 à 2000 ont été marquées par la nécessité d’améliorer la situation financière devenue préoccupante: fermeture du CLSH en 1998; développement des activités traditionnelles, notamment de diverses formes de danse après modernisation d’une salle spécialisée grâce à un financement par sponsoring.

En 2002, les rapports entre la ville et la MJC se tendent à la suite de la suppression du poste d’aide-animateur du secteur « Jeunes »; la situation se dégrade au point que la directrice demande sa mutation et que le responsable du secteur « Jeunes » démissionne. Une nouvelle directrice est nommée pour trois ans: les rapports avec la ville se normaliseront mais la situation ne redeviendra saine qu’à partir de 2006, avec la nomination d’une nouvelle directrice et d’un animateur « Jeunes » stable.

En 2006, la MJC réalise, avec une trentaine d’associations culturelles du Pays de Gex, la première édition des « Impostures », festival culturel destiné à favoriser l’émergence de nouvelles créations artistiques, développer les partenariats, mettre en contact amateurs et professionnels et valoriser les aspects culturels du Pays de Gex. La deuxième édition a lieu en 2008.

Le nombre d’activités s’accroit, notamment au niveau de la danse; d’où augmentation du nombre d’adhérents: le cap des 1 000 adhérents (dont 466 Gexois) est atteint en mars 2009; il parviendra à 1680 en 2012-13, puis redescendra à 1370 en 2014-15.

La MJC a participé aux défilés de la Biennale de la danse de Lyon les 9 septembre 2012 et 14 septembre 2014, avec des délégations gessiennes, respectivement, de 80 et 90 personnes.

Les années 2014 et 2015 ont été marquées par des problèmes importants concernant les personnels permanents : remplacement de la directrice, d’une part, et licenciement des deux animateurs du secteur « Jeunes » suite à la suppression du financement de leurs postes, d’autre part.

 

 Les valeurs des MJC

 Les MJC favorisent l’autonomie et l’épanouissement des personnes

  • Elles participent au développement de l’éducation populaire.
  • Elles permettent à tous un accès à l’éducation et à la culture.
  • Elles coopèrent à la construction d’une société plus juste, plus solidaire permettant de lutter contre toutes les formes d’exclusion.
  • Elles favorisent l’apprentissage de la prise de responsabilité et aboutissent à une citoyenneté plus active.

L’action éducative des MJC en direction des jeunes est une de ses priorités.

  • Elles tentent de répondre aux besoins prioritaires de la jeunesse.
  • Elles favorisent le transfert des savoirs et expériences entre les générations.
  • Elles encouragent les expressions et les pratiques culturelles de l’ensemble de la population.
  • Elles sont aussi des lieux vivants de création et de découverte permettant une action culturelle proche du terrain.

Les MJC sont ouvertes à tous, sans discrimination, permettant une relation conviviale entre les participants.

  • Elles s’interdisent toute attache avec un parti, un mouvement politique, un syndicat ou une confession.
  • Elles respectent le pluralisme des idées et les principes de la laïcité, mis en avant dans les valeurs républicaines.
  • Elles contribuent à la création et au maintien des liens sociaux dans la ville, le quartier et le village en milieu rural.
  • Elles participent à des actions favorisant le développement local. Elles agissent en partenariat avec des collectivités locales et territoriales.
  • Elles sont des forces de proposition œuvrant pour l’intérêt général, elles sont aussi des lieux de médiation sociale.